Vers la tenue du 1er Salon des médias et la communication à Conakry
(Guineeco.info)-Dans la perspective de la première édition du Salon professionnel des médias et de la communication dénommé Cross-Com, qui se tiendra les 14 et 15 mars 2018, les organisateurs de était devant la presse hier samedi, 11 mars 2018, pour expliquer les contours de cet événement.
Selon Mme Adèle Camara-Koné, commissaire générale du Cross-com, l’idée d’organiser cette première édition du salon professionnel des médias et la communication est partie d’un constat selon lequel, la Guinée regorge des nombreuses entreprises de presse, mais qui sont confrontées à des difficultés d’ordre économique et logistique et ont, donc, besoin d’un coup de pousse.
» Il y aura des conférences débats, des tables rondes, des formations et des expositions pour permettre une visibilité des entreprises de communications guinéennes. Nous nous sommes dit qu’il fallait créer ce cadre de concertation », annonce Mme Koné, journaliste-présentatrice de journal télévision guinéenne (RTG-Koloma).
Pour le directeur de la télévision nationale, Fodé Tass Sylla, les journalistes doivent inonder les lieux durant ces deux jours de formation gratuite. Selon lui, les journalistes assurent la médiation, travaillent au quotidien et ne se retrouvent pas pour parler d’eux-mêmes et qu’ils devraient faire à l’occasion de ce salon qui leur est dédié. Il déplore par ailleurs le fait que les jeunes journalistes, après leur formation universitaire, sont utilisés par les médias guinéens sans aucune garantie.
Moussa Iboune Conté, le président de l’Agépi (Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante) a souhaité que ce salon le début de commencement afin que les patrons de médias puissent saisir cette occasion pour mieux se préparer pour la journée nationale de la presse guinéenne devant se tenir bientôt.
» Nous avons vu beaucoup des rencontres allant dans le sens de la formation des journaliste, mais nous avons peu vu sur la problématique des annonces et des publicités. Aujourd’hui, dans le secteur privé, il n’y aucune entreprise de presse qui soit rentable ! Toutes ces entreprises tournent à perte « , affirme, catégorique, M.Conté, qui parlait au nom des associations de presse de Guinée.
Mamoudou Boulléré Diallo