Port autonome de Conakry : des équipements navals et terrestres pour le personnel
(Guinéeco.info)-Des équipements d’une valeur d’un peu plus de 19 milliards de francs guinéens ont été remis, ce vendredi 28 avril, aux travailleurs du Port autonome de Conakry par le ministre des Transports, Oyé Guilavogui, au cours d’une cérémonie qui a mobilisé une importante délégation ministérielle. Ces équipements navals et terrestres, financés sur fonds propres, visent à combler un déficit qui se faisait sentir depuis un certain moment au niveau du principal port maritime du pays.
Dans son discours de circonstance, la directrice générale du PAC, Hawa Keita a indiqué qu’il s’agit d’une vedette de pilotage baptisée « Niandan », avec une longueur hors tour de 14,95 mètres, une largeur de 5 mètres, d’une profondeur de 2,65 mètres, d’une vitesse maximum de 19 nœuds, un tirant d’eau d’été de 1 mètre 20, et une puissance de 1.400 Chevaux et la seconde baptisée « Milo », d’une longueur hors tour de 14,95 mètres, une largeur de 5mètres 20, d’une profondeur de 2 mètres 30, d’une vitesse maximum de 10 nœuds, un tirant d’eau d’été de 1 mètre 25, et une puissance de 400 Chevaux.
Selon elle, ces deux vedettes sont toutes dotées d’équipements de bord à technologie avancée, particulièrement de GPS, de radars et d’échosondeurs, qui sont nécessaires pour la bonne gestion des opérations maritimes dans le bassin portuaire et la rade.
A cela s’ajoute le carénage et la réparation d’un remorqueur, d’une vedette de pilotage, la livraison de petit colis ou courrier en Guinée d’un moteur de 8 tonnes par Damen (Hollande) qui a dépêché ses experts pour une réparation sur place et un minibus Toyota Coaster de 30 places assises pour le transport du personnel.
A noter, que d’autres projets de développement initiés dans le cadre du renforcement des capacités, de la mise en conformité du port de Conakry aux conventions sous-régionales et internationales sur le transport maritime et terrestre, sont prévus. Il s’agit, entre autres, de la réparation des quais, de la construction de blocs administratifs pour les travailleurs, du recensement biométrique des travailleurs et de la gestion de la présence liée à la paie
« Dès notre prise de fonction en juin 2016, nous nous sommes immédiatement attelés à la tâche en commençant par faire un état des lieux qui nous a permis de constater que, même si des efforts ont été fournis pour réaliser certaines activités utiles, le PAC faisait face néanmoins à des défis énormes, parmi lesquels vous nous permettrez de citer la déliquescence des unités navales d’assistance aux navires, car, seulement un remorqueur sur 3 et une vedette de servitude sur trois, étaient opérationnels, toutes les autres étant immobilisées, soit pour pannes importantes de moteurs, ou de vétusté notoire » conclut la directrice.
Tafsir Bah