La ministre en charge de la Promotion féminine dresse le bilan du mois de la femme guinéenne
(Guinéco.info)-Hier mercredi, 18 avril 2018, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance a dressé le bilan du mois femme guinéenne au cours d’une conférence qu’elle a animée dans l’enceinte de son département, à Kaloum. A cette occasion, Hadja Mariama Sylla était entourée des plusieurs cadres de et partenaires techniques et financiers de son ministère.
Selon la ministre, au-delà de la grande mobilisation constatée durant le mois de mars consacré aux femmes, les Guinéennes ont engrangé des profits, à travers des activités génératrices de revenus initiées pour la circonstance. « Nous avons la promotion du textile guinéen, en créant la croissance et de l’emploi. Entre février et mars, nous avons fait un achat d’environ 1 milliard 500 mille francs guinéens», affirme Hadja Mariama Sylla.
Pour la ministre de l’Action sociale, les femmes sont les pauvres des pauvres. Et pour les sortir de cette pauvreté qu’elles vivent au quotidien, il faudrait s’organiser davantage pour bénéficier, par exemple, des financements de la Mutuelle financière de la femme africaine (Mufa). « De nos jours, 65 mille femmes sont enregistrées au niveau de cette micro-finance. « Nous voulons atteindre 1 million des femmes affiliées à la Muffa », ambitionne Hadja Mariama Sylla.
Pour atteindre ce pari, le ministère de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance et son partenaire, Afriland Bank, se sont focalisés sur la formation des femmes mutualistes. « À la rentrée même à la Mufa, c’est une formation. Nous leur donnons un carnet, elles suivent une formation pour leur permettre de respecter les rendez-vous », indique Amadou Oury Camara, le chef de division micro-banque, à Afriland.
La ministre de l’Action sociale se dit est convaincue que la mutuelle financière est l’atout principal permettant de sauver la femme guinéenne de la pauvreté. Elle a invité les Guinéennes à redoubler d’efforts dans leurs activités en vue de leur émancipation.
Mamoudou Boulléré Diallo
