(Guineeco.info)-L’ancien Directeur du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Khan, a déclaré ce samedi, à Washington, son optimiste quant à l’avenir économique de l’Afrique dont il fréquente certains pays depuis le scandale sexuel qui lui a coûté son prestigieux poste de numéro un du FMI.
En simple participant à une table-ronde sur « l’état de l’Afrique » dans le cadre des assemblées annuelles du Fonds et de la Banque Mondiale, DSK a été très peu disert. Pourtant, il lui a donné l’occasion de commenter les propos des panelistes composés du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop, de l’économiste en chef de cette région, Albert G. Zeufack, de Boubou Cissé, ministre malien de l’économie, de Bio Tchané, ministre béninois de Plan et de la député et Gouverneure de la Banque de Tanzanie, Natu Mwamba.
Dominique Strauss-Kahn s’est tout contenté de souligner l’importance des secteurs comme ceux de l’éducation et la santé dans un continent qui frôle le milliard d’habitants. Jetant un regard furtif sur ses anciens collègues du Fonds monétaire et de la Banque mondiale, il leur a demandé d’assouplir les conditionnalités pour pays africains qui voudraient s’investir d’avantage sur Ces secteurs. Pour lui, « l’avenir du monde se joue en partie en Afrique ».
L’homme est apparu visiblement fatigué, sans doute à cause du poids de l’âge mais aussi du fait des épreuves subies avec les scandales qui l’ont éprouvé ces dernières années. Celui qui était pressenti pour la course à l’Elysée a vu ses ambitions présidentielles fondre comme peau de chagrin depuis qu’il a eu le malheur de rencontrer Nafissatou Diallo, la femme de chambre guinéenne, qui l’a accusé de viol. La suit, on la connait.
C’est à distance encore que l’ancien ministre français verra se disputer le poste tant convoité de la Présidence de son pays l’année prochaine. Toutefois, cet expert au talent reconnu aura à se mettre au mettre au service de dirigeants africains pour d’éventuelles consultations fructueuses.
