Coopération : le Japon débourse 42 milliards de GNF pour la construction d’une ENI à Mamou

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(Guineeco.info)-Le gouvernement japonais vole, encore une fois, au secours de la Guinée en déboursant une somme de 42 milliards de francs guinéens pour le financement de la construction d’une nouvelle école normale d’instituteurs à Mamou, en Moyenne Guinée.

L’accord de financement a été signé le mercredi 15 février, à Conakry, entre les autorités guinéennes et l’ambassadeur du Japon en Guinée. Selon les termes de cet accord, les travaux de construction de cette ENI seront exécutés dans un délai d’un an par une société japonaise, qui devrait toutefois s’appuyer sur une main d’œuvre locale.

Cet autre appui du Japon vient s’ajouter aux nombreux autres dans le secteur de l’éducation, de l’eau et des infrastructures. Il s’agit notamment de son soutien au projet de renforcement des capacités de la Société des Eaux de Guinée (SEG) en matière de production et de distribution d’eau potable dans la ville de Conakry, la capitale.

C’est aussi le Japon, à travers la JICA (Agence internationale de coopération du Japon) qui finance les travaux de réhabilitation et d’extension de Kaka, à Coyah, sur la route nationale N°1 Conakry-Kindia.

La signature de cet accord de financement de l’ENI de Mamou est intervenue, cette semaine, dans un contexte particulier lié à une crise qui secoue l’école guinéenne du fait d’un mouvement de grève déclenché depuis le 1er février par l’intersyndicale de l’éducation composée du Syndicat libre des enseignants-chercheurs de Guinée (Slecg) et la Fédération syndicale des professionnels de l’Education (Fspe).

Ces deux structures syndicales, entrées en bras de fer avec le gouvernement, revendiquent notamment une intégration d’enseignants contractuels non admis à un récent concours d’accès à la Fonction publique pour le compte du ministère de l’enseignement pré-universitaire dont la sincérité des résultats a été mise en doute. D’où la vague de contestations qui ont agité les milieux scolaires, obligeant ainsi le gouvernement à fermer momentanément les écoles sur toute l’étendue du territoire national. Le temps de trouver un accord avec les syndicats.

Face à blocage dans les négociations tripartite (Gouvernement-Syndicats et Patronats), le chef de l’Etat guinéen, Pr Alpha Condé, a dû s’impliquer pour essayer de trouver une issue à la crise.  A-t-il réussi ? On attend de voir !

BS

 

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