Conakry : fin de l’atelier sous-régional sur la Transparence du secteur de la pêche
(Guineeco.info)-Ouvert le lundi 02 juillet 2018, à Conakry, l’atelier sous-régional sur la transparence dans la gestion de la pêche maritime en Afrique de l’Ouest dénommé Fiti a été clôturé le mercredi dernier par une conférence de presse. Cet atelier de Conakry visait a expliqué aux citoyens de pays membre l’importance de la transparence dans la gestion de ressources éléatiques.
Il s’est tenu sous l’égide du ministère de la pêche de l’aquaculture et de l’économie maritime en collaboration avec la Direction Régionale sur la transparence dans le secteur de la pêche (FITI) et la gestion durable des petits pélagiques. La rencontre a mobilisé 40 participants venant de sept (7) pays membre de cette organisation.
Selon Ahmed Senhoury, le Directeur du Programme Régional de Conservation de la zone Côtière et Maritime (PRCM) pour matérialiser les faits, les pays membres doivent se munir de textes juridiques pour encadrer le secteur. Non seulement pour la transparence, mais pour protéger la nature des agressions notamment la problématique de saches plastique. Il faut que les pays disposent des législations qui puissent permettre l’encadrement de la fabrication et l’utilisation saches plastiques. C’est le cas d’ailleurs au Sénégal et à son pays la Mauritanie, témoigne-t-il. « Ces deux pays ont interdit la fabrication de saches plastique » explique M. Ahmed Senhoury.
De son coté Gaoussou Guéye le Président de la Confédération Africaine de l’Organisation Professionnelle de la Pêche Artisanale a exprimé sa volonté de voir la pêche artisanale privilégiée pour son développement. « Si ça ne dépendait qu’à moi, c’est uniquement la pêche artisanale qui allé être autorisée. Plus de 80% de nos débarquements, c’est la pêche artisanale. Mais il faut que les utilisateurs changent radicalement de comportement eux aussi. Nous devons être transparent entre mais aussi obligé aux étrangers qui viennent pêchés chez nous d’en faire autant. Pour permettre aux citoyens d’obtenir les informations sur les activités des pêche dans nos eaux, la ressource halieutique appartient aux pauvres donc ils ont droit à l’information. » Exhortes-t-il
Nabi Souleymane Bangoura le point focal de Fiti en Guinée déclare que des textes réglementaires sont en cours d’élaboration. Il demande le soutien de la presse qu’il estime un maillon incontournable dans leur lutte. « L’objectif du ministère c’est d’assurer la sécurité alimentaire et générer des ressources. Pour finir il explique la Guinée est parmi les cinq Etats pilote de la Fiti, crée il ya trois ans. Donc notre objectif c’est d’assoir une bonne gouvernance. La presse ne doit pas venir couvrir seulement les cérémonies d’ouvertures et de clôtures. Elle doit participée entièrement aux travaux. Vous savez il n’ya pas de transparence sans presse. » Confirme M. Bangoura du ministère de la Pêche et point focal de Fiti.
. «L’engagement de la société de pêches des organisations de la société civile de veiller à l’application de la transparence dans le secteur halieutique. La fiti ne dispose pas de textes juridiques pour contraindre les pays. L’adhésion des pays est volontaires, mais les pays membres sont obligé de produire des rapports annuel et biannuel, Au bout duquel ces pays seront appréciés et classé Etat conforme ou non. Et avec les conséquences qui suivent. La convention des nations unies reconnait aux Etats aux gestions de ces côtes. Ils doivent aussi définir leur permettre d’exploitation à partir duquel il sera audité. », ont expliqué, tour à tour, Madame Nedwa Mouctar Nech, M. Ahmed Senhoury et M. Nabi Souleymane Bangoura mais aussi M. Gaoussou Guéye.
Mamoudou Boulléré Diallo