(Guinéeco.info)-Les travaux de la deuxième édition du Forum africain pour la résilience ont pris fin hier, vendredi 9 février 2018, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. De l’avis des organisateurs et des participants, cette rencontre de deux jours, qui a réuni plus de 300 participants au siège de la Banque africaine de développement (BAD), aura été une réussite, tant du côté organisationnel que de la qualité des échanges entre les différents acteurs et non étatiques invités.
Les sessions plénières et les ateliers parallèles de la deuxième journée du forum ont aussi été captivants que ceux de la première journée. Animées par d’éminentes personnalités de haut niveau africaines et non africaines, les plénières d’hier vendredi portaient essentiellement sur « la corrélation entre Sécurité-Développement et Humanitaire », avec un focus sur la Corne de l’Afrique, sur la façon de « créer un environnement propice du financement de solutions commercialement viables au niveau communautaire » et sur « les plateformes de partenariats innovants et de financement pour renforcer la résilience en Afrique ».
Outre ces plénières, une conférence spéciale sur la mobilisation des ressources nationales pour le développement au niveau communautaire a été organisée. Elle a été animée par Chicot Eboué, Professeur à l’Université de Nancy (France). Mais, c’est surtout à l’occasion des ateliers parallèles que les débats ont été plus vifs. Il a été ainsi, par exemple, lors de la session consacrée aux défis et perspectives des régions du Sahel et du Lac Tchad qui a vu la France pointée du doigt dans la crise libyenne et même dans la situation que connait le Nord Mali. L’on aura également déploré le manque de solidarité africaine pour combattre des phénomènes comme l’esclavage en Libye en Mauritanie.
Par ailleurs, les ateliers parallèles ont permis aux experts et aux participants de débattre du rôle du secteur privé dans le financement des programmes de développement communautaire et des solutions commercialement viables au niveau communautaire pour, non seulement électrifier l’Afrique, mais aussi nourrir le continent, deux aspects qui tiennent à cœur la Banque africaine de développement.
C’est donc sur des notes de satisfactions que les lampions se sont éteints sur cette deuxième édition du FAR. Rendez-vous a été pris pour les 17 et 18 janvier 2019, encore à Abidjan, pour le troisième forum qui portera sur le thème : « Sécurité-Développement et humanitaire ».
Bachir Sylla, de retour d’Abidjan
